Concert au 112

Friday Blues @LE112 avec Lowland Brothers + The Freaky Buds, le vendredi 1er avril 2022 (ouv. des portes à 19h30).

Le tarif est unique et les billets seront en vente sur place le soir du concert à 15€.

Nous conseillons au public de réserver ses places à cette adresse : christine.marcelli@le-112.com  

Quelques informations concernant les groupes :

Lowland Brothers

©Clément Vanleene

« Après des années au service du blues millésimé, le chanteur-guitariste Nico Duportal explore la country-soul avec un nouveau groupe, les Lowland Brothers. Des musiques anciennes et enracinées, que le groupe régénère et fait décoller par la grâce d’une production envoûtante. Le meilleur album américain de l’année est français !
Aux États-Unis, il existe une route qui ne figure sur aucune carte. Elle traverse des contrées sans frontières qui s’appellent blues, country, soul, folk, gospel, rock’n’roll… C’est la route éternelle et sans fin que faute de mieux on appelle americana. Elle peut même se découvrir à distance. Le chanteur et guitariste français Nico Duportal l’a prise il y a déjà longtemps, par le Sud, le blues à danser de la Louisiane, le rhythm’n’blues 50’s endiablé, avec la contrebasse qui claque et les cuivres qui suent à grosses gouttes. Avec sa six cordes (à sauter) et son groupe les Rhythm Dudes, Nico Duportal fut un fougueux phénomène du genre.

Aujourd’hui, il avance. Sur la même route mais vers une autre destination. Pas que le blues millésimé soit une impasse – Nico Duportal continue d’ailleurs à en jouer dans le groupe de l’honorable vétéran Benoît Blue Boy. Mais depuis une poignée d’années, il était titillé par une envie d’autre chose : une musique plus personnelle, moins référencée, une forme de mise à nu qui passe par la composition, l’écriture de chansons.

En 2019, il annonçait cette nouvelle direction avec un groupe de transition, Nico Duportal & The Sparks. Et la confirme magnifiquement aujourd’hui avec les Lowland Brothers, qui est plus que son nouveau groupe. Max Genouel, Fabrice Bessouat, Hugo Deviers, Damien Cornelis et donc Nico Duportal : cinq frères d’âme, réunis par l’amitié, l’amour de la soul sixties et des productions chatoyantes.

Ne pas chercher de sens caché derrière le nom Lowland. C’est plutôt sur un plateau d’altitude, plus près du ciel, que le groupe joue cette musique. Les huit chansons planent entre soul et country, sans jamais se crasher dans les clichés de l’une ni l’autre. Dès le premier morceau de l’album (et premier single), Sunburns In December, une guitare western vient se glisser sous les draps de la soul. Les deux s’embrasent et s’embrassent pour ne faire plus qu’un. Tout l’album va se dérouler ainsi, dans une alchimie intime et langoureuse entre les musiciens du groupe, leurs références musicales et leur facilité à les dépasser. On pourra y entendre des échos de Roy Orbison, de Curtis Mayfield, de Creedence Clearwater Revival ou de Dan Auerbach, mais jamais d’imitation ni d’exercice de style. Cette alchimie qui toujours fait taper du pied tient à une profusion d’arrangements et de petits détails, sublimés par une production deep et aérée, comme un courant chaud et ascendant qui porte la musique, ou une boule à facettes gonflée à l’hélium. Des chœurs féminins au moindre son de clavier, tout semble en parfaite harmonie, sur un tempo de croisière idéal. Quand le groupe monte le son, c’est toujours en distillant son énergie, dans la finesse et la subtilité.

Ce disque est soft et love, plus intemporel que rétro. Il a le parfum d’un dimanche matin languide dans une petite ville sudiste. On rêverait de l’écouter au bout de la route, au bord du Pacifique en regardant le coucher de soleil. Faute d’y être, on l’écoute en dodelinant doucement de la tête, ou en la posant sur l’épaule de l’être aimé.

Enregistré en une dizaine de jours au Garage Hermétique près de Nantes, ce premier album des Lowland Brothers est une affaire d’esthètes, de musiciens qui savent construire des écrins pour les chansons et la voix sensible de Nico Duportal. A la fin de High And Lonesome, le dernier morceau de l’album, vous entendrez l’écho et vous souviendrez d’une route.

Le groupe n’est plus dessus : il a décollé. »

A l’écoute : https://www.youtube.com/watch?v=enPb1Y5uIDA

The Freaky Buds :

©Jean-Marie JAGU

The Freaky Buds prennent leurs racines dans les plus grands classiques du Blues électrique (R.L. Burnside, Little Walter, Howlin’ Wolf, Magic Sam… ) mais y mêlent aussi des influences plus modernes et résolument Rock (The Black Keys, Royal Blood, The Dead Weathers ou encore Deap Vally). A noter que le groupe tient là un line up plutôt atypique : sans bassiste.
Un hommage direct à leurs influences blues roots.

A l’écoute : https://www.youtube.com/watch?v=59TzaofisJs

LE 112, Route de Verdun, Terville, France

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